entretien de personnalité ESSEC ESCP EM Lyon EDHEC Audencia Prépa HEC

Cergy-Pontoise, Juin 2007.

« Êtes-vous admissible à HEC ? »

« Euh… oui. »

J’ai répondu avec une pointe de fierté, après une seconde d’hésitation (c’était peut-être un piège).

« Alors que ferez-vous, si vous êtes admis à HEC et à l’ESSEC ? »

« Eh bien… je viendrai ici… j’irai à l’ESSEC. »

J’ai eu le mensonge facile…

C’était non seulement improbable, puisque seuls quelques candidats – tout au plus – sur presque 400 renoncent chaque année à HEC pour l’ESSEC ; mais c’était en plus incohérent avec mon profil de provincial balzacien, forcément très sensible au prestige magnétique de l’école qui avait carrément donné son nom aux classes préparatoires aux écoles de commerce (les prépas scientifiques, en comparaison, ne s’appellent pas « prépas Polytechnique »).

Je n’ai pas réalisé la bêtise de ma réponse dans l’instant – en réalité, je n’avais jamais réfléchi à la question, parce qu’elle ne se posait pas pour moi (je fonçais à HEC).

Bien sûr, ils voulurent en savoir plus.

« Ah oui ? Et pour quelle raison ? »

« Euh… parce que l’ESSEC… c’est mieux pour être entrepreneur… et comme je veux être entrepreneur… »

« Qu’est-ce qui vous fait penser ça ? »

« Euh… on le voit bien dans les pages saumon du Figaro, que les entrepreneurs ont fait l’ESSEC… généralement… et pas HEC… »

J’ai bien senti, sur le moment, que ma réponse n’était pas bonne.

Mais les jurés ne m’ont pas non plus donné l’impression que j’avais commis une bourde ; et puis j’avais déjà bien répondu à plusieurs questions.

Le plus jeune, l’ancien élève de l’ESSEC, m’avait questionné sur Garry Kasparov quand j’avais dit que je jouais aux échecs en compétition. Je connaissais bien le parcours et l’engagement politique du champion du monde – il était alors le premier opposant à Poutine – et j’avais réussi à glisser quelques anecdotes originales (il se souviendrait de tous les numéros de téléphone qu’il a composés dans sa vie).

C’était donc clair dans mon esprit que j’avais coché la case « culture générale et actualité ».

Au sortir de l’entretien, je n’étais pas enthousiaste, mais je pensais avoir fait une prestation honnête, largement suffisante pour me garantir l’admission, étant donné mes presque quatre points d’avance des écrits et le fait que les oraux de l’ESSEC ne recalent qu’entre 20 et 30 % des admissibles (les premiers 40 % intégrant HEC).

Je n’avais donc plus qu’à assurer en langues, et l’école m’ouvrirait ses portes.

☆  ☆  ☆

Nancy, début juillet 2007.

J’allumai l’ordinateur pour confirmer mon admission à l’ESSEC.

J’avais déjà appris mon acceptation à l’ESCP quelques jours auparavant, et j’étais certain d’être recalé à HEC, parce que j’avais totalement perdu mes moyens à l’oral de maths.

Je me voyais donc déjà à Cergy-Pontoise : j’avais donné mon accord à un ami pour une colocation ; je regardais les logements disponibles ; je me repérais dans le réseau de transports en commun – autant prendre de l’avance.

Bref, je soupirai presque d’ennui en me connectant sur la page des résultats.

Et là, stupeur : « non admis » !

Je n’étais même pas sur la liste d’attente…

J’avais réussi à gâcher ma précieuse avance des écrits et à perdre au moins 500 places.

500 places !

Je ne comprenais pas : si je n’avais pas été brillant aux oraux, je n’avais certainement pas mérité de retomber aussi bas ! J’étais plutôt bon en anglais, et ma méthodologie solide me permettait de faire illusion en allemand. J’avais peut-être raté les tests psychotechniques… au point de perdre 500 places ?!

J’ai donc ausculté le détail des notes, et j’ai compris immédiatement : 3 en entretien de personnalité !

Pas 9 ; pas 6 ; 3 !

Une explication du directeur de la prépa m’est alors revenue en mémoire. Les écoles survalorisent l’entretien de personnalité parce que ça leur donne le pouvoir de décider en dernière instance : elles peuvent en effet, par l’intermédiaire des jurés, garantir l’admission d’un candidat qui leur plaît vraiment en lui donnant 19 ou 20 (à condition que son niveau ne soit pas catastrophique dans les autres matières) ; et inversement, elles peuvent saquer un admissible dont elles ne veulent absolument pas.

En lui mettant 3, par exemple.

C’était dur.

J’ai prévenu mes parents ; j’ai envoyé un SMS à mon ex futur colocataire ; puis je suis descendu au garage : j’ai enfourché mon vélo et j’ai pédalé pendant une centaine de kilomètres, dans le calme des villages de Lorraine.

☆  ☆  ☆

J’ai eu le temps de méditer sur cet échec, d’en identifier les causes et d’en comprendre la surprise, même si la première année en école de commerce favorise surtout l’oubli (c’est un processus chimique).

J’ai cependant été un peu forcé d’y revenir un an plus tard, quand des élèves de prépa auxquels je donnais des cours particuliers de maths et culture générale m’ont demandé de les aider à préparer leurs entretiens de personnalité avant les oraux.

J’avais besoin d’argent de poche (Paris est chère), mais je ne me voyais certainement pas envoyer des candidats au casse-pipe.

« Honnêtement, si j’avais été ne serait-ce que médiocre en entretien, je serais à l’ESSEC aujourd’hui… Je te l’ai dit, j’ai eu 3… donc je peux t’aider si tu veux rater ton entretien, mais je ne saurais pas quoi te dire même pour sauver les meubles… Ah si : ne te fie surtout pas à l’impression que tu as en sortant ! »

« Ah ok. »

« Mais si tu es admissible à HEC, je peux te préparer à l’oral de culture générale. On peut faire des simulations. »

Les années suivantes, j’ai continué à donner des cours particuliers, et les élèves me faisaient la même demande après les écrits – et je refusais.

Je travaillais à l’époque surtout pour Cap HEC, un institut de cours particuliers et collectifs principalement spécialisé, comme son nom l’indique, sur la prépa HEC. En mai 2010, la secrétaire m’a demandé de préparer quelques élèves aux entretiens de personnalité ; et quand je lui ai dit que j’en étais bien incapable, et surtout que mon ratage à l’ESSEC ne me donnait pas la légitimité pour le faire, elle m’a proposé de suivre une formation de quelques après-midi au siège de l’entreprise – ce que j’ai accepté.

Ce sont deux jurés de l’ESSEC (quel hasard) et un « coach mental » qui m’ont donné toutes les clefs théoriques de l’entretien de personnalité, de l’apparence du candidat au langage non verbal, en passant par des compilations de questions pièges.

J’ai donc pu, pour la première année, aider quelques candidats à travailler leur storytelling et leur donner les consignes qui m’avaient été enseignées au cours de la formation.

Un peu décomplexé, je me proposais quelques mois plus tard comme juré pour les entretiens de personnalité blancs dans des prépas. Ma confiance augmentant avec les années, je faisais désormais passer des simulations dans différents instituts de préparation aux concours.

Enfin, ma compréhension de l’épreuve a atteint son apogée avec une expérience professionnelle en cabinet de conseil en communication, où j’ai notamment pu assister à des séances de media training[1].

Je ne pensais plus tellement à mon 3 à l’ESSEC, mais je comprenais bien mieux pourquoi j’avais mérité cette « note veto ».

Le cadre théorique fourni par la formation, mes expériences de juré, de « coach », ma découverte des enjeux, des pratiques et du milieu de la communication moderne, et puis peut-être plus simplement la maturité me permettent aujourd’hui d’identifier précisément les principales erreurs que j’avais commises lors de cet entretien de personnalité.

En voici la liste (de la moins importante à la plus grave) :

Erreur #1 : être stressé

« Ne stresse pas trop » est probablement le conseil le plus banal donné aux candidats pour l’entretien de personnalité ; pourtant, je ne l’ai pas suivi.

Je n’avais pas réfléchi aux conditions psychologiques de l’entretien ; je n’avais même pas pris conscience du fait que j’allais connaître, étant donné l’enjeu, un niveau de stress très élevé, comme rarement dans ma vie ; je ne connaissais aucune technique (de respiration, par exemple) pour lutter contre l’excès stress.

Je me souviens encore que j’avais le corps très tendu en rentrant et en sortant de la salle. Ma nuque était nouée, la peau de mon visage sèche et brûlante.

Bref, les stigmates d’un stress extrême.

Comment s’étonner que je réponde des bêtises au quart de tour ?

Erreur #2 : viser large

J’ai passé l’entretien de personnalité de l’ESSEC sans objectif précis, en mode « je vais répondre aux questions et on verra ».

Or, c’est bien connu : « What gets measured gets managed »[2] (Peter Drucker).

De quelle note avais-je précisément besoin pour garantir mon admission ? Je l’ignorais ; je savais juste que la majorité des admissibles seraient admis, et qu’avec mon avance des écrits j’étais largement favori.

Cette situation appelait pourtant un objectif évident : préserver mon avantage (en cas de ratage à certaines épreuves). Un peu comme une équipe de foot qui a marqué plusieurs buts sans en encaisser à l’aller, je devais surtout défendre ; ne pas prendre le risque de trop sortir du lot, et ne pas donner au jury de raisons de me saquer – c’est-à-dire éviter précisément ce qui est arrivé.

Quelle note pouvais-je espérer au regard de mes résultats aux entretiens blancs ? Je ne m’étais pas non plus posé la question, alors que les commentaires des jurés constituaient des indications plutôt fiables pour affiner encore un peu l’objectif.

En fin de compte, je ne sais même pas si on peut dire que j’ai « visé large » – à la vérité, je n’ai rien visé du tout.

Erreur #3 : être banal

Alors même que j’avais un profil plutôt original – j’aimais la boxe, la philosophie et les maths, je lisais beaucoup de biographies, j’aimais écrire, etc. – je suis simplement passé pour le bon élève de province, très scolaire, l’obsédé de la note.

Je suis monté à Paris pour intégrer une bonne prépa ; j’ai beaucoup travaillé dans une chambre de bonne ; et c’était parfois dur, loin de ma famille et du confort familial.

Comme des milliers de candidats.

Or, comme je l’ai appris en cabinet de conseil en communication, ce qui n’est pas dit n’existe pas (c’est une transposition du principe selon lequel, pour un homme politique, ne pas passer dans les médias c’est ne pas exister tout court).

Il ne suffit donc pas d’être authentiquement original, car l’intérêt de la personnalité ne transparaîtra pas au cours de l’entretien si le discours n’est pas calibré pour l’exprimer.

Il ne s’agit pas non plus d’appliquer la technique du paon, de venir à l’entretien en short de bain, ou de se mettre tout d’un coup à chanter en esperanto.

L’originalité, elle aussi, a ses limites.

Une dose de conformisme est nécessaire pour rassurer le jury, une dose d’originalité pour exciter son intérêt.

Erreur #4 : parler de la prépa

Comme mes deux années de prépa s’étaient bien passées, et que j’étais fier d’avoir bien réussi les écrits, j’ai commis la même erreur que beaucoup de candidats : je me suis étendu sur la chose qui me différencie le moins au monde et qui déclenche le mécanisme physiologique du bâillement chez le juré, mon parcours en prépa.

J’ai alourdi l’addition en donnant au passage le tour d’un paragraphe appris par cœur :

« Ces deux années ont été très enrichissantes, intellectuellement et socialement. J’ai appris beaucoup de choses, des méthodes de travail efficaces [sic], et j’ai rencontré des personnes intéressantes. »

N’importe quel candidat aurait pu tenir ce discours convenu qui semble tiré de la plaquette de présentation d’une prépa privée – et puis encore une fois, le jury n’en a rien à faire.

Je n’en plus sûr, mais j’ai bien pu ajouter : « J’ai beaucoup travaillé »…

Cette erreur – parler de la prépa – est une manifestation de la suivante.

Erreur #5 : être immature

J’étais certes loin d’être le plus âgé des candidats – j’avais « fêté » mes dix-neuf ans pendant les écrits – mais la maturité n’attend point forcément le nombre des années, pourrait-on dire pour paraphraser Rodrigue dans Le Cid.

Comme une bonne partie des admissibles, j’avais passé les deux dernières années dans les livres et dans les salles de classe, ce qui entraîne inévitablement un retard de maturité par rapport à un étudiant du même âge, qui n’est pas soumis à la même intensité de travail.

Sur le plan de l’expérience professionnelle, j’avais seulement travaillé sur des chantiers à l’adolescence, et j’avais effectué, l’été précédent, un mois de stage dans une multinationale allemande, où j’avais finalement pratiqué l’anglais (par défaut), et où ma mission (inaboutie) avait constitué à traduire mon CV en allemand.

Ce n’était certes pas rien, mais ces expériences n’avaient pas ouvert mon profil extrêmement scolaire au monde du travail, dont j’ignorais absolument tout.

C’est en partie l’immaturité qui m’a conduit à m’inventer un projet professionnel.

Erreur #6 : s’inventer un projet professionnel

« …comme je veux être entrepreneur… »

En toute transparence, je rêvais en réalité d’être banquier d’affaires (ce qu’a été Emmanuel Macron chez Rothschild). C’étaient mon profil de matheux et la mode d’alors des fusions-acquisitions qui m’avaient donné cette idée.

Je ne m’étais pas vraiment interrogé sur l’épanouissement que je pourrais trouver dans ce métier (à part l’épanouissement financier), et j’ignorais que l’accès au sommet de la pyramide de ces entreprises était conditionné par des années, voire une décennie d’esclavage en costume cravate où le jeune ambitieux signe des chèques en blanc sur sa santé, et plus généralement sur sa vie.

J’aurais néanmoins été capable de défendre mon projet et d’en parler sérieusement, car j’avais lu (de mémoire) les biographies de Jean-Marie Messier, d’Édouard Stern (célèbre pour avoir été assassiné dans une combinaison en latex [non bulletproof] lors d’une séance sadomasochiste), ainsi que l’histoire de la fameuse banque Lazard Frères.

Mais non, il a fallu que je prétende vouloir devenir entrepreneur ! Tout ça parce que je voulais faire plaisir au jury et que quelqu’un s’était étonné, devant moi, du nombre d’entrepreneurs sortis de l’ESSEC présentés dans les pages saumon du Figaro !

Honnêtement, avec cette seule réponse d’une stupidité abyssale, je l’ai bien mérité, mon 3.

Mais le problème était plus général.

Erreur #7 : être impulsif

Après avoir attendu mon tour en jouant au ping-pong, j’ai répondu à la plupart des questions des jurés du tac au tac.

Cette impulsivité rendait certes l’entretien de personnalité plus vivant, mais c’était évidemment au détriment de la qualité de mes réponses.

N’ayant aucun objectif précis en tête, j’ai voulu jouer la carte de la transparence – et j’ai confondu la transparence avec la spontanéité.

Or, la première réponse qui vient à l’esprit n’est pas forcément la plus juste, même quand la question porte sur soi-même. C’est une tarte à la crème de dire que l’individu est bourré de préjugés aussi, et surtout sur lui-même, mais il faut pourtant savoir en tirer toutes les conséquences pratiques.

Sans aller jusqu’à méditer cinq minutes pour chaque question, quelques secondes silencieuses de réflexion promettent une meilleure réponse et donnent au jury une impression de maturité intellectuelle.

Mon impulsivité était le symptôme d’un problème encore plus général.

Erreur #8 : miser sur l’improvisation

Les champions de « l’impro » n’improvisent pas (au sens strict du terme).

Comme ils ont l’expérience de centaines, voire de milliers d’heures d’entraînement et de performance – c’est d’ailleurs ce qui les rend si bons – ils ne font en réalité que piocher dans leur répertoire mental, puis ils combinent les situations, les personnages, et les répliques. Ainsi, la combinaison de ces éléments est improvisée, au sens où elle est spontanée (et encore, ils l’ont probablement imaginée avant d’entrer sur scène) ; mais tous les éléments sont recyclés, ce qui garantit leur efficacité (l’acteur connaît déjà leur potentiel humoristique).

J’ai, pour ma part, improvisé pour de vrai lors de mon entretien de personnalité : aucune question, aucune situation, aucun piège n’était anticipé ; aucune réponse n’était préparée.

J’avais probablement trop lu Kerouac pour ne pas croire naïvement à la vertu créatrice de la spontanéité.

Prendre ainsi le risque de l’improvisation témoignait de ma grande naïveté.

Erreur #9 : être naïf

Cette « erreur » est liée à d’autres – par exemple, mon immaturité – mais elle était plus profonde, et en cela plus problématique.

Je croyais trop naïvement aux poncifs par lesquels l’épreuve de l’entretien de personnalité est communément présentée : « découvrir la personnalité du candidat » ; « vérifier l’adhésion aux valeurs de l’école » ; « évaluer le projet professionnel », etc.

Si j’avais réfléchi cinq minutes ; si, avec un minimum de pragmatisme, je m’étais mis à la place des jurés, j’aurais réalisé qu’ils sont simplement des êtres humains subjectifs qui font passer beaucoup d’entretiens à la suite à des candidats aux profils très similaires, de telle sorte que les facteurs principaux derrière leurs décisions et leur notation ne sont probablement pas l’objectivité et l’attachement aux valeurs de l’école, mais plutôt la fatigue et l’ennui.

Mais en plus d’être immature, j’étais tout sauf pragmatique.

Autant aller à l’essentiel : je n’étais tout simplement pas préparé du tout.

Erreur #10 : « y aller au talent[3] »

Cette dernière erreur a valeur de conclusion, car les racines de mon échec à l’entretien de personnalité se résument en dernière instance à cela : l’impréparation.

Pour toute préparation, j’avais juste passé, avec beaucoup de négligence, les entretiens blancs organisés par ma prépa parce que j’étais focalisé sur les écrits (et tout particulièrement sur les maths) ; et j’avais trop rapidement rempli les questionnaires.

Par ailleurs, comme j’avais décidé de ne me rendre qu’aux oraux des parisiennes (HEC, ESSEC, ESCP) pour rester en forme, j’avais sacrifié plusieurs opportunités de m’entraîner en conditions réelles, et d’acquérir ainsi un surcroît d’expérience non négligeable.

Je me suis donc pointé aux entretiens de personnalité des parisiennes la fleur au fusil : j’ai sauvé les meubles à l’ESCP (où l’oral de maths m’avait de toute manière mis à l’abri) ; puis la catastrophe, bien prévisible avec le recul, est survenue à l’ESSEC.

3/20.

Difficile de faire pire.

Mais au moins, j’ai retenu la leçon : même les champions de l’impro n’improvisent pas.

Aujourd’hui, j’aime à rappeler aux élèves de prépa HEC l’adage latin Amat victoria curam, qui signifie « La victoire aime l’effort ».

En d’autres termes, et plus précisément, la réussite demande d’investir des efforts dans une préparation méticuleuse.

Et l’entretien de personnalité des écoles de commerce n’échappe pas à la règle.

Romain Treffel


[1] Un journaliste professionnel entraîne un homme politique ou un cadre dirigeant en simulant des interviews.

[2] « Ce qui se mesure se gère ».

[3] Il y a beaucoup à dire sur le fantasme du talent, qui émerge généralement, par hasard, après des milliers d’heures, invisibles et silencieuses, de « pratique délibérée ».

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